Christophe Mboso N'kodia Mpwanga, deuxième vice-président de l’Assemblée nationale et membre du présidium de l'Union sacrée de la Nation, a mobilisé la population congolaise en faveur d'un changement de la Constitution.
Cette initiative, selon lui, est cruciale pour assurer que le pays soit dirigé par un authentique fils de la Nation en adéquation avec les aspirations du peuple congolais.
Lors d'un meeting qui s'est déroulé le dimanche 24 novembre 2024 au stade municipal de Masina à Kinshasa, il a souligné l'importance de la transparence et de la connaissance des origines de ceux qui occupent les plus hautes fonctions de l'État.
« Nous avons suivi le discours du digne fils du pays, Fatshi Béton, lorsqu'il était à Kisangani et à Lubumbashi. Vous et nous, voulons que le président de la République soit connu de tous. Que l'on sache ses parents et ses origines. Il faut que celui qui dirige la République Démocratique du Congo soit bien connu par les Congolais. Le président a dit que nous devons changer la Constitution et nous devons le faire », a-t-il affirmé, suscitant une réaction de la foule qui a répondu par un « oui » à sa question sur le soutien à ce changement.
Christophe Mboso a souligné que le moment est venu de passer à l'action en indiquant que lorsque le draft de la nouvelle Constitution sera prêt, il encouragera les Congolais à voter pour le changement lors du référendum.
« Parce que vous êtes d'accord, moi aussi je le suis. Le jour où ce draft de la Constitution sera disponible, lors du référendum, je vous demanderai de voter pour le changement », a-t-il insisté.
Le débat sur la révision constitutionnelle domine les conversations au pays depuis que le président Tshisekedi l’a souligné le 23 octobre 2024 lors de la sa visite à Kisangani.
Le samedi dernier à Lubumbashi, il a réitéré son engagement de mettre en place une commission interdisciplinaire chargée d’analyser les possibilités de modification ou de changement de la Constitution. Pour l’actuel chef de l’Etat, la Constitution en vigueur a été rédigée à « l’étranger et par les étrangers ». Il sied donc, pour lui, de doter le pays d’une loi fondamentale « adaptée à ses réalités ».
Le mercredi 20 novembre 2024, l’opposition s’est réunie dans le cadre d’une coalition intitulée « forces politique et sociale contre la dictature et le changement de la Constitution ».
La Gazette du Continent.